Meurtre à Sarcelles: Le suspect interpellé grace a la surveillance video

Le meurtrier présumé de la femme de 57 ans tuée vendredi de plusieurs coups de couteau dans une banque de Sarcelles (Val-d’Oise) a été interpellé hier soir et placé en garde à vue, a-t-on appris aujourd’hui auprès du parquet, confirmant une information du Parisien.

Agé de 22 ans, cet homme était connu des services de police pour des faits de violence et avait passé plusieurs séjours en hôpital psychiatrique, a expliqué la procureure de la République de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry, précisant qu’il vivait dans le même immeuble que la défunte.

Le suspect a été interpellé vers 19H10 par la brigade anti-criminalité (BAC) de Sarcelles, et a ensuite été placé en garde à vue par la Direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) de Versailles, chargée de l’enquête, a précisé cette source.

Un enregistrement, provenant des caméras de vidéo-surveillance de l’agence BNP où le drame s’est produit, a permis aux policiers de disposer de son signalement.
Le meurtrier présumé a agi à visage découvert. Vendredi vers 16H25, il a poignardé à plusieurs reprises sa victime avant de prendre la fuite. Malgré l’intervention des secours, Youma Sakliba, est décédée vers 17H30.

Cet homicide a soulevé une vague d’émotion dans le quartier où la défunte vivait et élevait seule trois de ses quatre enfants, après le décès de son mari. Vendredi soir et samedi, ses proches se sont recueillis dans un gymnase de la ville. Selon sa famille, Youma Sakliba, d’origine malienne, gagnait sa vie en vendant des plats africains sur le marché du centre-ville de Sarcelles, situé à quelques mètres du lieu du drame.

« Parfois, elle en donnait aux gens. Elle était un symbole et était très appréciée et respectée dans le quartier. C’était la mère de tout le monde », selon le député-maire (PS) de Sarcelles François Pupponi.

Le maire de Villeurbanne refuse la « videosurveillance imposée »

Un panneau annonçant l'utilisation de caméras de surveillance aux Etats-Unis (TheTruthAbout.../Flickr)


Jean-Paul Bret, maire PS de Villeurbanne, monte au créneau contre le projet de loi gouvernemental qui permettrait aux préfets d’imposer aux maires des caméras de vidéo surveillance dans leurs communes.

Cette volonté de tripler le nombre de ces dispositifs est, selon lui, « une forme d’aveuglement ». Nombre de maires socialistes, à l’instar de Gérard Collomb, y sont pourtant favorables.

Dans une tribune parue lundi 1er mars dans Le Monde, le maire de Villeurbanne exprime ses réserves sur la vidéosurveillance alors que Brice Hortefeux promet d’en tripler le nombre d’ici 2011. Pour ce faire, le ministre de l’Intérieur est prêt à forcer la main des maires, à la faveur de son projet de loi Loppsi (loi d’orientation et de programmation pour la performance pour la sécurité intérieure).

Le débat autour de ce type d’équipement est de ce fait relancé, alors que Bret refuse d’en installer dans sa commune tant qu’une évaluation sérieuse ne sera pas menée.

Des critères trop vagues

Le texte gouvernemental -qui prévoit aussi la confiscation des véhicules pour les récidivistes, instaure un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans et durcit les peines pour les agresseurs de personnes âgées- permet aux préfets d’imposer aux municipalités l’installation de la vidéosurveillance. Dans trois cas de figure : « la prévention des actes de terrorisme, les sites d’importance vitale ou les intérêts fondamentaux de la nation ».

L’Etat mettrait alors la main au portefeuille en finançant jusqu’à la moitié des investissements, mais les communes seraient priées (comprendre forcées) de payer le reste, ainsi que les dépenses de fonctionnement.

Une disposition qui n’est pas du goût du maire de Villeurbanne. « L’argument du péril terroriste justifie quelquefois l’injustifiable », tonne-t-il. Il trouve les trois critères évoqués trop vagues :

« Le préfet pourra-t-il m’imposer des caméras avenue Henri Barbusse sous un prétexte de sécurité nationale ? Ce que la loi ne dit pas, c’est ce qui caractérisera demain la défaillance d’un maire, et à qui en incombera le diagnostic. Au préfet lui-même ? A la police ? A la justice ? Sur quels critères ? Après entretien ? Après visite médicale ? »

« Plus utile d’installer un lampadaire »

A Villeurbanne, les caméras sont discrètes et pour cause : elles sont en petit nombre. Huit le long de grands axes routiers (pour la sécurité routière), quelques autres pour protéger les bâtiments communaux, mais aucune contre la délinquance de voie publique. Il ne juge ces installations efficaces que pour les espaces clos, comme les parkings fermés.

« En tant qu’élu rationnel et scientifique, je m’étonne qu’aucune étude sérieuse n’ait été menée pour évaluer les effets de ces équipements. C’est une forme d’aveuglement », affirme-t-il. Selon lui, les Anglais, précurseurs dans ce domaine, font machine arrière. Sans plaisanter, il lance :

« Peut-être ces caméras déplacent-elles les problèmes là où elles ne sont pas présentes ? Peut-être même qu’elles sont sans résultat sur la délinquance, renforçant seulement un sentiment de sécurité qui, lui, est difficilement quantifiable ?

Parfois, je pense qu’il serait plus utile d’installer un lampadaire. »

A la différence de Collomb …

Bret préfère « de loin une présence policière de proximité ». Son credo : « l’humain contre la machine ». A cette fin, il a doublé les effectifs de la police municipale, de 18 en 2001 à 40 cette année. Or l’Etat est, selon lui, tenté de réduire les effectifs de la police nationale (200 agents dans sa commune en 2002, 152 aujourd’hui) pour demander aux villes de payer des caméras.

Il le sait, sa position n’est peut être plus majoritaire au sein du PS. Son homologue lyonnais, qui avait fait de la sécurité une priorité dès le début de son premier mandat, a fortement investi dans la vidéosurveillance. D’autres maires de gauche lui emboîtent le pas, tels Manuel Valls (Evry), François Rebsamen (Dijon) et même Anne Hidalgo et Bertrand Delanoë (Paris).

Photo : un panneau annonçant l’utilisation de caméras de surveillance aux Etats-Unis (TheTruthAbout…/Flickr)

En partenariat avec Lyon Capitale via Rue89

Les détecteurs de fumée obligatoires

La loi rendant obligatoire l’installation, à partir de 2015, d’au moins un détecteur de fumée dans chaque logement, à la charge de son occupant, qu’il soit propriétaire ou locataire, a été publiée au Journal Officiel. Cette loi, présentée en 2005 à la suite d’une série d’incendies meurtriers, avait finalement été adoptée le 25 février dernier après cinq ans d’un parcours parlementaire chaotique.

Elle prévoit l’installation obligatoire d’un détecteur avertisseur autonome de fumées (DAAF), à la charge de l’occupant du logement. Chaque occupant dispose d’un délai de cinq ans à compter de la promulgation de la loi. L’occupant du logement devra veiller à l’entretien et au bon fonctionnement de l’appareil.

Pour les locations saisonnières, les logements meublés, les logements de fonction et les foyers, l’installation et l’entretien du détecteur de fumée incomberont au propriétaire.
L’Agence nationale d’information sur le logement (Anil) indique, dans une note, qu’un décret en Conseil d’Etat précisera dans quelles conditions les propriétaires devront mettre en oeuvre les mesures de sécurité « dans les parties communes des immeubles pour prévenir le risque d’incendie ».

Le nombre d’incendies a doublé en France au cours des 20 dernières années avec un incendie toutes les deux minutes, plus de 10.000 blessés et 800 morts par an, dont 80 à 90% dans des feux d’habitation.

La vidéosurveillance investit la ville de Paris à Nice

Caméra à Paris.
Caméra à Paris. Crédits photo : AFP

En un an, les caméras tripleront en France. Une technologie qui séduit aussi à gauche.

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«Si vous n’avez rien à vous reprocher, vous n’avez pas à avoir peur d’être filmé.» Le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, croit plus que jamais aux vertus de la «vidéoprotection». Car il est de bon ton de ne plus parler de vidéosurveillance, expression trop anxiogène, aux dires des communicants. La loi d’orientation pour la sécurité, dite Lopsi 2, qui sera votée solennellement ce mardi à l’Assemblée, doit officialiser ce subtil glissement sémantique, ouvrant la voie à un plan d’installation de caméras sans précédent, puisque leur nombre sur la voie publique doit tripler en un an, de 20.000 à 60.000.

Paris, avec son plan «1.000 caméras», va rattraper son retard par rapport à Lyon, premier grand fief socialiste à avoir misé sur cette technologie. Entre Saône et Rhône, en janvier dernier, la police a enregistré la plus importante baisse de la délinquance pour une métropole régionale : – 18% de crimes et délits en un mois ! La cité des Gaules compte étendre son réseau en 2010, en équipant notamment le centre d’échange de la gare de Perrache.

Une fois passées les premières appréhensions sur les risques d’une dérive à la Big Brother, des centaines de villes, grandes ou petites, de gauche comme de droite, ont donc misé sur les caméras. Et elles investissent parfois lourdement pour se mettre à niveau, à raison de 10.000 à 30.000 euros par appareil de vidéo surveillance installé. L’État, pour sa part, aidera cette année en priorité 75 communes, à hauteur de 21 millions d’euros.

À Suresnes, dans les Hauts-de-Seine, le maire UMP Christian Dupuy s’est fait l’apôtre d’un usage raisonné de cet outil. «La caméra n’est pas une fin en soi», rappelle cet avocat de formation. Il reconnaît néanmoins que cette technologie, mise en place depuis peu dans sa commune, a déjà contribué à améliorer la réactivité des forces de l’ordre, notamment en matière de flagrant délit. Même constat d’efficacité à Ermont (Val-d’Oise) et dans ses communes limitrophes, où les caméras de la communauté d’agglomération ont permis de détecter en neuf mois pas moins de 500 faits de trafic ou d’usage de drogue, de rodéos dans des voitures volées ou de dégradation.

Élève exemplaire

Dans cette course à la performance, Nice fait figure de championne. Le 8 mars prochain, son maire, l’UMP Christian Estrosi, par ailleurs ministre de l’Industrie, disposera du système vidéo le plus moderne de France. Avec un mur d’écrans capable d’afficher les images recueillies par 624 caméras, au lieu de 300 actuellement. Des caméras pas plus grosses qu’un demi-pamplemousse et que l’on pilote à distance, sur 360°, de la baie des Anges au quartier chaud de l’Ariane.

Ce qui fait l’attrait de ce système reste invisible. Ce sont ses logiciels. Car l’intelligence artificielle est devenue la clé. L’ordinateur va débusquer le suspect, par analogie avec des mouvements prédéfinis. Qu’une personne esquisse un mouvement brusque devant une vitrine, qu’elle remonte une file à contresens, et l’image aussitôt s’affichera à l’écran. À l’opérateur de s’assurer ensuite qu’il ne s’agit pas d’un malfrat en plein casse ou d’une victime tentant d’échapper à ses poursuivants.

Christian Estrosi se veut rassurant. Il n’aspire nullement, dit-il, à devenir le «shérif» de sa ville. L’État, selon lui, doit garder la main. Il est d’ailleurs omniprésent dans ses équipes. Son 1er adjoint chargé de la sécurité est l’ancien commandant de groupement de la gendarmerie des Alpes-Maritimes, son chef de police municipale, un commissaire de police féminin, lui-même secondé par un commandant issu de la police aux frontières. Une convention signée avec la mairie donne même au préfet de département l’autorité fonctionnelle sur la police municipale et ses cinq cents agents, lors des grosses opérations de sécurité publique.

Nice, élève exemplaire des nouvelles orientations sécuritaires du gouvernement ? Les Niçois, en tout cas, ont plébiscité la vidéosurveillance, qui a permis d’arrêter récemment l’auteur d’une alerte à la bombe contre la cathédrale de ville, mais aussi de retrouver nombre d’enfants perdus. «Il n’y a pas que la répression, relève Christian Estrosi. Outre leurs vertus dissuasives, les caméras nous aident à mieux gérer le trafic routier, les secours, les grands rassemblements populaires…» Elles sont devenues un outil indispensable à la gestion de l’urgence.

via Lefigaro

Vandalisme à Nice: Une mise en examen grace à la vidéo surveillance

Un jeune homme de vingt ans, suspecté d’avoir participé à des actions de vandalisme dans plusieurs trains en gare de Nice en janvier, a été mis en examen aujourd’hui pour « dégradations en réunion », a-t-on appris de source judiciaire.
Il a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire.

Dans la nuit du 23 au 24 janvier, un groupe de jeunes gens avait saccagé des dizaines de voitures de TER, de TGV, ou de grandes lignes à l’arrêt en gare de Nice ainsi que plusieurs véhicules stationnés à proximité de la gare.

Le préjudice sur les trains a été évalué par la SNCF à plus 500.000 euros.
Les enquêteurs avaient identifié le jeune homme peu après les faits grâce à une enquête de terrain et à une bande-vidéo prise par les caméras de surveillance. Sa photo avait été diffusée aux services de police.

Originaire de la région parisienne, il vivait depuis six mois à Nice, où il a été interpellé mercredi dernier.

Au total, 15 voitures de TER et 20 voitures de TGV ou de trains grandes lignes avaient été vandalisées. 152 baies vitrées avaient été brisées, en plus de dégradations diverses à l’intérieur des trains, comme des extincteurs vidés.

Au Japon, les téléphones peuvent désormais surveiller le travail des employés

Le téléphone portable, futur outil de surveillance des employeurs ? Au Japon, le centre de recherche et de développement de KDDI Corporation a mis au point une technologie permettant d’analyser les actions à distance, en s’appuyant sur les capteurs d’accélération.

Il ne sera bientôt plus possible de bayer aux corneilles sur le lieu de travail. Et cela, à cause du téléphone portable. En effet, le centre de recherche et de développement de KDDI Corporation, l’une des principales sociétés de télécommunication au Japon, a mis au point une technologie qui permet de détecter et d’analyser les actions et les mouvements à distance, en utilisant les données récoltées par les capteurs d’accélération embarqués dans les téléphones portables.

Selon le communiqué de presse (.pdf) de KDDI R&D Laboratory, cette technologie « va permettre une surveillance centrale des employés, même s’ils sont dispersés dans plusieurs endroits différents« . Une technologie qui permettra d’optimiser le travail de chaque employé et d’améliorer la productivité ? Sans doute. Mais tous ne partagent pas cet avis. Asiajin, qui rapporte cette actualité, note cependant qu’un tel système est surtout la mise en place d’une surveillance omniprésente soutenue par la technologie. Et la dérive orwellienne semble alors inévitable.

Jusqu’à présent, des fonctionnalités similaires existaients, mais elles étaient assez limitées. En effet, elles ne pouvaient capter que des mouvements assez répétitifs et linéaires. Ainsi, la course à pieds peut être enregistrée grâce à une application de type podomètre.

Cependant, KDDI R&D Laboratory associe les données recueillies avec une analyse côté serveur. Dès lors, il est possible de deviner des comportements plus complexes. Et plus chaque tache est réalisée, plus l’appareil devient précis.

via Numerama

La CNIL prend position sur la video surveillance

A la suite de la décision du Conseil constitutionnel invalidant l’article 5 de la loi renforçant la lutte contre les violences de groupes, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) rappelle, dans un avis publié le 26 février 2010, sa position concernant le régime juridique de la vidéosurveillance.

L’article 5 de la loi prévoyait la possibilité de transmettre en temps réel aux services de police et de gendarmerie nationales, ainsi qu’à la police municipale, des images saisies par des caméras installées dans les immeubles d’habitation. Le Conseil a jugé cet article contraire à la Constitution, estimant que la loi ne comportait pas les garanties nécessaires à la protection de la vie privée des personnes qui résident ou se rendent dans ces immeubles. S’estimant « confortée » par cette décision, la CNIL rappelle que l’utilisation d’un tel dispositif dans des lieux privés (cages d’escaliers, halls, ascenseurs, etc.) relève de la loi du 6 janvier 1978 et doit donc être placée sous son contrôle. Elle réitère son souhait de voir le régime juridique de la vidéosurveillance harmonisé, « de façon à assurer un contrôle véritablement indépendant de ces dispositifs ». En effet, deux lois s’appliquent aujourd’hui (loi du 6 janvier 1978 ou loi du 21 janvier 1995), selon le lieu d’installation (lieux privés ou publics) et l’utilisation faite des images captées (enregistrement ou non).

Dans un communiqué publié le 26 février, le gouvernement « prend note » des décisions du Conseil constitutionnel et annonce que cet article « fera l’objet d’un travail de réécriture » avant d’être à nouveau discuté par le Parlement.  lors de l’examen par le Sénat du projet de loi sur l’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (LOPPSI).

Communiqué de la CNIL (26 février 2010), Commission nationale de l’Informatique et des libertés (Cnil) http://www.cnil.fr/la-cnil/actu-cnil/article/article/12/videosurveillance-des-garanties-insuffisantes-de-protection-de-la-vie-privee-conduisent-le-conse-1/

Communiqué de presse commun du ministre de la justice et des libertés, du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et du secrétaire d’Etat à la justice (26 février 2010), Ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_la_une/toute_l_actualite/securite-interieure/loi-lutte-violences-bandes/sections/a_la_une/toute_l_actualite/securite-interieure/validation-cc-articles-securite

Décision du Conseil constitutionnel du 25 février 2010 sur la loi renforçant la lutte contre les violences de groupes et la protection des personnes chargées d’une mission de service public (25 février 2010), Conseil constitutionnel http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_la_une/toute_l_actualite/securite-interieure/loi-lutte-violences-bandes/sections/a_la_une/toute_l_actualite/securite-interieure/validation-cc-articles-securite

Proposition de loi renforçant la lutte contre les violences de groupes et la protection des personnes chargées d’une mission de service public, Assemblée nationale http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/propositions/pion1641.pdf

Les dispositifs de vidéosurveillance, Fiches pratiques – Commission nationale de l’Informatique et des libertés (Cnil) http://www.cnil.fr/dossiers/identite-numerique/fiches-pratiques/article/287/les-dispositifs-de-videosurveillance/

Voir aussi

Loi du 2 mars 2010 renforçant la lutte contre les violences de groupes et la protection des personnes chargées d’une mission de service public

Scanners corporels : les recommandations de la CNIL