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La sécurité des sites militaires en question

Entre quelles mains se trouvent les 180 détonateurs, la dizaine de pains de plastic et la quarantaine de grenades offensives et défensives dont le vol a été découvert, lundi 6 juillet, dans le dépôt militaire de Miramas (Bouches-du-Rhône) ? La piste terroriste n’est pas privilégiée pour l’heure.

Le procureur de la République de Marseille, Brice Robin, qui a ouvert mardi 7 juillet une enquête pour « vol avec effraction en bande organisée et introduction frauduleuse dans une enceinte militaire », ne semble pas disposer d’éléments l’invitant à se dessaisir au profit du parquet antiterroriste national de Paris. Mercredi matin, 45 auditions de témoins – des personnels de la base – avaient été réalisées par les enquêteurs. Aucune garde à vue n’était en cours. La section de recherches de Marseille s’est vu confier cette enquête et l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) a procédé aux premières constatations sur place.

Révélé par Europe 1, le vol a été commis dans plusieurs casemates de « l’établissement principal de munitions Provence », après que ses auteurs eurent découpé la double rangée de grillage surplombée de barbelés qui entoure le camp militaire. Très vaste, il compte 250 hectares et 140 bâtiments, avec des casemates où sont stockés, à demi enterrés, explosifs et munitions. Installé sur le site historique des Poudrières du Roi, l’établissement emploie 200 civils et militaires, artificiers, caristes ou manutentionnaires, dont de nombreux habitants de Miramas. C’est par ailleurs à partir de cette zone de regroupement…
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