Les caméras de surveillance détectent la fraude

Une technologie de reconnaissance visuelle permet désormais aux systèmes de vidéosurveillance de détecter automatiquement des actions inhabituelles voire frauduleuses.

Les réseaux de caméras sont désormais capables d’effectuer leur travail de surveillance sans l’intervention de l’homme. Un logiciel mis au point par le National Institute of Advanced Industrial Science and Technology (AIST) japonais permet de détecter automatiquement et en temps réel des mouvements dits « inhabituels ». Cette solution, associée à un système de caméra, est ainsi capable d’identifier une personne et d’analyser ses mouvements. L’objectif est ici de détecter un comportement étrange, ou considéré comme frauduleux.

Détecter automatiquement l’inhabituel

La détection s’effectue par l’analyse des vecteurs de mouvements effectués par les principaux éléments capturés par l’objectif. Les mouvements dits inhabituels sont ici définis comme les déplacements réalisés « en dehors de la distribution » spatiale et temporelle de ceux effectués le plus souvent face caméra. L’avantage du logiciel réside notamment dans le fait qu’il n’exige pas la définition d’un modèle préalable. Le système apprend de lui-même à déterminer les mouvements réalisés en situation dite normale. Il enregistre alors la distribution usuelle des déplacements en prenant en compte les données de temps et de distances. Une fois mémorisées, ces dernières permettent d’établir des comparaisons entre les différentes scènes capturées et de distinguer les actions ainsi considérées comme anormales.

Une solution de sécurité peu exigente

Cette technique est basée sur une méthode de calcul savamment nommée « cubic higher order local autocorrelation » (CHLAC) et qui permet d’exprimer numériquement le mouvement. Un nouvel algorithme développé par les équipes de l’institut japonais permet en outre à CHLAC de prendre en charge plus de trente images par seconde, via des modèles de processeurs miniaturisés. L’algorithme autorise donc à adapter cette solution sur un appareillage pas plus grand qu’un ordinateur portable. L’application est par ailleurs capable de gérer plusieurs caméras vidéo en temps réel, sans s’appuyer sur un matériel spécifique, soulignent les concepteurs du logiciel. Cette technologie pourrait à terme être utilisée au sein de systèmes de sécurité mais aussi dans le cadre de la prévention des catastrophes naturelles.

Vols, agressions et guerre des bandes : Paris sous haute surveillance

Vols à l’arraché, vols à la portière, émeutes, bagarres entre bandes rivales, agressions en tout genre, les violences urbaines ne cessent d’augmenter. Créée voici trois ans, la Brigade de répression des agressions violentes livre une véritable guerre dans le département du 93. Dans cette banlieue, près de 13 000 vols avec violence sont commis chaque année, soit près de 35 par jour. Il y a quatre ans, Paris a vécu une recrudescence du nombre de vols à l’arraché perpétrés par des délinquants à scooter. S’en est suivie la création de la compagnie de sécurisation, un service de police spécialement équipé de puissantes motos pour faire face à toute cette nouvelle violence urbaine. Ce sont également ces hommes que l’on a vu en action lors des affrontements intervenus à la gare du Nord ou encore lors des récentes élections présidentielles. Comment la police s’adapte à ces nouveaux actes criminels ? Qui sont ces délinquants qui n’ont peur de rien et surtout pas de la police ? Comment évoluent les rapports entre la police et la population dans un tel climat de violence ?Un reportage dont seul TF1 a le secret. Information ou désinformation? A vous de juger.   

Arreté du 3 aout 2007 ou tout ce qu’il faut savoir au sujet dans la video surveillance

Voici un arreté, écrit par le ministre de l’Intérieur, Madame Michele Alliot-Marie. Vous etes professionnel ou particulier, cet arreté décrit chacune des lois concernant l’utilisation de caméra de vidéo surveillance chez vous, sur votre lieu de travail ou sur le lieu d’une installation.

 Vous pourrez visualiser ce decret au format PDF en cliquant sur le lien ci-dessous :

Télécharger le decret

La vidéosurveillance des lycées à revoir

« Peu d’influence sur les vols et les intrusions », « des difficultés dans les espaces mal configurés », et même une moindre attention des personnels éducatifs lorsque les établissements sont équipés : le rapport de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme de la région Ile-de-France (Iaurif) est sévère. Il s’est penché sur le bien-fondé d’installer des caméras de vidéosurveillance dans les lycées franciliens et a étudié dix cas concrets d’établissements, sept équipés et trois sans caméras. En 2007, la région Ile-de-France a consacré 4,6 millions d’euros pour sécuriser les lycées, et souhaitait connaître l’impact de son investissement. « Avant, nous installions des caméras sur demande des chefs d’établissement. Il fallait savoir quel en était l’usage », insiste le conseil régional.

L’Iaurif s’est notamment aperçu que l’installation de caméras aidait à « la diminution de petits désordres », mais n’avait qu’un effet « limité » pour lutter contre les intrusions dans les établissements et les vols de biens personnels (portefeuilles, portables, lecteurs MP3). Il a aussi noté « un désinvestissement des équipes éducatives aux abords immédiats du lycée », qui laissent la surveillance aux caméras pour se concentrer à l’intérieur de l’établissement. Enfin, la configuration des lycées devra être mieux prise en compte pour installer ces dispositifs, car les espaces isolés et aux usages multiples sont difficiles à surveiller. « Surtout, il faudra former du personnel pour regarder les écrans, car pour l’instant les films ne sont visionnés qu’après un incident », précise la région.

 

Source : 20 minutes. 

Vidéosurveillance: 6.500 caméras pour la RATP et 3.300 pour la SNCF

La ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie a annoncé mardi à l’Assemblée nationale que « d’ici 2009 », la RATP disposera de 6.500 caméras de vidéosurveillance et la SNCF de 3.300, pour améliorer la sécurité dans les transports.

Vidéosurveillance: 6.500 caméras pour la RATP et 3.300 pour la SNCF (Alliot-Marie)

Michèle Alliot-Marie, ministre de l’intérieur

Répondant à Christian Patria (UMP, Oise), qui l’interrogeait sur ce sujet lors de la séance des questions d’actualité, la ministre a rappelé que « depuis 2002, beaucoup a été fait » pour la sécurité, avec notamment « la création du service régional de la police des transports (et) les patrouilles de la brigade des réseaux ferrés ». Pour améliorer le dispositif, elle a estimé que « le développement de la vidéo protection est une priorité, parce qu’elle permet de prévenir, d’agir et d’élucider » et « nous allons (la) développer », a-t-elle promis. C’est ainsi qu’elle a demandé aux transporteurs publics « de faire un effort à la fois quantitatif et qualitatif : d’ici à 2009, la RATP va porter son parc à 6.500 caméras et la SNCF, très rapidement, va doter 140 de ses gares de 3.300 caméras« , a-t-elle précisé. Enfin, d’ici là, « nous allons encore renforcer notre vigilance par une densification des patrouilles dans les endroits et les moments les plus difficiles et, en particulier au moment des fêtes de fin d’année, nous allons encore renforcer notre dispositif par une présence humaine plus dense », a affirmé Michèle Alliot-Marie.

Source: France Info

La mairie de Lyon conquise par les caméras de vidéosurveillance

“La vidéosurveillance, beaucoup y étaient hostiles, aujourd’hui, elle est bien rentrée dans les esprits”, estimait hier Gérard Collomb, qui faisait un point sur la sécurité à Lyon. “Au cours du mandat, nous avons mis en place 122 caméras, chacune installée après l’accord du comité d’éthique qui dialogue avec des associations de quartier”, a-t-il expliqué.

La mairie de Lyon conquise par les caméras de vidéosurveillance

Vidéosurveillance à Lyon : un projet bien géré

Le bilan est probant. La délinquance a baissé de 30% dans le quartier Saint-Jean, de 12% à la Duchère , de 18% sur la Presqu ’île. “Les baisses sont réelles et n’ont pas provoqué de déplacements de la délinquance”, a souligné Jean-François Châmes, conseiller sécurité pour le cabinet du maire.

Une aide pour la police

Ce maillage de caméras a même aidé à résoudre certaines enquêtes, car les vidéos (détruites après six jours), peuvent être saisies par la justice. “La vidéosurveillance permet de faire de la téléassistance”, c’est-à-dire d’intervenir plus vite en cas d’accident, a ajouté Isabelle Mercier, directrice de la police municipale.

Gérard Collomb, s’il est réélu, prévoit d’accroître le parc de caméras dans les futurs
quartiers, comme la Confluence ou la Duchère , qui verront leur paysage urbain se
modifier. Dans un premier temps, d’ici à la fin du mandat, 211 caméras seront
opérationnelles, avec de nouvelles unités posées à la Part-Dieu notamment. “La
vidéosurveillance n’explique pas tout le recul de la délinquance à Lyon”, a toutefois
nuancé Gérard Collomb. Entre 2001 et 2007, la délinquance a baissé de 20%. “Nous avons reconstruit une police municipale de proximité, avec des nouvelles missions plus adaptées.”