Rencontre avec le nouveau commandant de la brigade d’Auray, le lieutenant Laurent Chapporo, qui a pris ses fonctions le 1er août.
Entretien avec…le lieutenant Laurent Chapporo, 32 ans, commandant de la brigade d’Auray.
Quel est votre parcours ?
Je suis issu d’une famille de militaire, de gendarmes, des Pyrénées-Atlantiques. J’ai fait un cursus universitaire en Histoire, une maîtrise sur l’Aquitaine au IVe. Ensuite, je suis rentré comme sous officier dans la gendarmerie en Ile-de-France, durant 3 ans. Puis, j’ai fait l’école des officiers durant deux ans où j’ai suivi un master 2 en Droit et stratégie. Aujourd’hui à Auray, je découvre une région magnifique et accueillante.
Comment qualifier le territoire de votre brigade ? Quelles sont vos consignes ?
Les consignes ? L’application des directives gouvernementales en fonction des contraintes locales. La gendarmerie est une force des territoires. Nous devons nous adapter, en immersion. Le pays d’Auray est un lieu de passage, un emplacement stratégique entre Vannes et Lorient. C’est un grand pôle touristique où nous trouvons surtout une délinquance itinérante. La brigade d’Auray compte 30 gendarmes pour les sept communes de son territoire.
La videosurveillance ? Quel est votre avis sur la question ?
Nous travaillons beaucoup sur la prévention de la délinquance, en réseau avec les commerçants, les municipalités. La vidéosurveillance représente une aide importante. Elle dissuade, oriente des recherches et a posteriori permet des identifications. Pour autant, elle ne fait pas tout et ne remplace pas le facteur humain.
Le Conseil constitutionnel demande au gouvernement de légiférer à propos de la garde à vue. Un commentaire… ?
Pas vraiment un commentaire. Nous nous référons au code de procédure pénale. S’il change, nous nous plierons aux nouvelles exigences du code de procédure pénale.