Nice : Cinecittà de la vidéo surveillance

A moins d’un mois des élections, Christian Estrosi s’est aperçu que les délinquants n’attendaient pas d’être dans l’axe des caméras pivotantes de surveillance pour agir. Situation intolérable. En attendant que les voyous comprennent qu’ils doivent tourner en même temps que les caméras lorsqu’ils commettent leurs forfaits, la mairie teste actuellement un nouveau dispositif auprès de quinze commerçants volontaires. Tous héros potentiels.

Le principe est simple : dès l’arrivée des cagoulés, l’attaqué presse un bouton et hop, les caméras s’orientent instantanément vers le lieu du crime. De là, une alerte est lancée au centre de supervision urbaine de Nice qui elle-même alerte les gendarmes qui arrivent lorsque tout est terminé. Le bijoutier est mort, les assaillants masqués ne sont pas identifiés mais Christian Estrosi est élu. L’opération est un franc succès.

Baptisée « commerce vidéo connecté », la mascarade a été lancée le 6 novembre et durera trois mois, c’est-à-dire jusque deux mois après les élections. La tentation de faire cesser l’expérimentation au soir du deuxième tour était grande, mais Christian Estrosi a résisté. Admiration.

Non content d’être incapables de s’attaquer aux causes de la délinquance, les voilà donc tout aussi incompétents pour lutter contre les effets. C’est le grand chelem ! Une caméra pour 283 Niçois, 170 à bord des tramways. L’étape suivante consistera à faire appel aux services de Claude Lelouch et Luc Besson pour filmer les agressions. Le festival de Cannes fera figure de manifestation obsolète. Le tout Hollywood arpentera les rues niçoises à la recherche du fameux producteur Christian Estrosy (prononcer Estrosaille). Des sommes folles dépensées en vidéo surveillance, des budgets à côté desquels le financement de Jurassik Park fera ricaner… Nice est en passe de devenir le Cinecittà de la vidéo surveillance. On ne plaisante plus.

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Martine Aubry annonce l’arrivée de la vidéosurveillance à Lille

Jusqu’à présent opposée aux caméras dans les rues de Lille, Martine Aubry change de cap. Une petite dizaine d’appareils seront installés dans le secteur de la rue Jules-Guesde, à Wazemmes. La maire de Lille l’a confirmé ce vendredi, lors du déplacement de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur.

Martine Aubry a confirmé, ce vendredi, l’arrivée de la vidéosurveillance dans plusieurs rues de Lille. Elle l’avait annoncé lundi, lors d’une réception de commerçants. Un virage spectaculaire. Car jusqu’à présent, elle avait toujours dit non aux caméras sur la voie publique, se faisant souvent qualifier de laxiste et d’idéologue par son opposition. En revanche, il en existe déjà dans les transports en commun, gares, halls d’immeubles ou bâtiments privés et publics.
La mairie de Lille minimise son revirement, évoquant un simple « changement technique. Sur la sécurité, je suis quelqu’un de pragmatique. Mais on reste dans notre logique : nous sommes contre la surveillance généralisée ».

Dans un seul secteur
Des appareils sont prévus dans un seul secteur de la ville, celui de la rue Jules-Guesde et ses abords, à Wazemmes. C’est une réponse aux demandes de nombreux commerçants et riverains, exaspérés par les trafics de drogues et l’insécurité. Environ huit caméras ont été commandées par la mairie. Visibles, elles seront installées en haut de mâts « dans les prochaines semaines ». Selon Martine Aubry, les images seront transmises en direct à l’hôtel de police de Lille-Sud. Et elles seront enregistrées. La préfecture est moins catégorique sur le fonctionnement du système : « Les modalités restent à définir. »

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Le nombre de caméras de vidéo-protection installées par les collectivités explose cette année

Le nombre de caméras de vidéo-protection installées par les collectivités explose cette année, comme le confirme une étude du Club de l’achat public, dévoilée en exclusivité par « Les Echos ». La ville de Paris prépare elle aussi un plan pour installer 165 nouvelles caméras sur l’espac public.

« Nous allons installer des caméras aux entrées et sorties du village, devant l’école, la mairie et la place principale. Six à huit caméras au total », expose Daniel Martienga, le maire PS de Sancy (Meurthe-et-Moselle). Ce village de 360 habitants, théâtre du rapt de la jeune Berenyss , a récemment fait la une des journaux. Rien d’idéologique dans cette décision, assure le maire : « Il faut rassurer la population. Les gendarmes nous certifient l’effet dissuasif. » Rassurer… Le mot est à l’ordre du jour. Alors que, selon les sondages, 70 à 80 % des Français sont favorables au développement des caméras, le marché public de la vidéo-surveillance explose. « Même les villes les plus réfractaires au plan idéologique y viennent », assure Luc Strehaiano, président de la Communauté d’agglomération de la Vallée de Montmorency (Cavam) et ancien président de la Commission nationale de vidéoprotection. La preuve avec la ville de Paris qui a annoncé, hier, sa volonté de renforcer son dispositif de vidéo-surveillance avec l’installation de 165 nouvelles caméras sur l’espace public qui vont s’ajouter aux 1.144 existantes. C’est Colombe Brossel, adjointe à la maire Anne Hidalgo, qui proposera de financer ce programme lors du prochain Conseil de Paris le 28 septembre prochain. Dans un communiqué, Paris s’appuie sur son bilan pour justifier ce nouvel investissement : « La vidéoprotection permet aussi d’améliorer la gestion de l’ordre public, par exemple lors de grands rassemblements, de renforcer la sécurisation de Paris contre la délinquance et le risque terroriste, ou encore de mieux gérer la circulation sur les principaux axes et aux portes de la capitale. Depuis sa mise en œuvre à Paris, elle a permis 9.577 interpellations en flagrant délit, dont 2.378 sur la seule année 2014. »

75 % des villes moyennes équipées

Le nombre de marchés attribués par les collectivités locales a bondi de 31 % entre 2011 et 2014, passant de 424 à 570, révèle l’étude du Club de l’achat public. Dans les villes déjà équipées, le nombre de caméras a doublé : une cinquantaine aujourd’hui contre 25 en moyenne en 2011. « Une caméra, c’est un policier qui patrouille avec ses yeux », indique Dominick Lemullois, directeur de la police municipale de Meaux, l’une des premières communes à s’être équipée et qui compte aujourd’hui 200 caméras pour 55.000 habitants.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-des-marches-publics/021308421041-surchauffe-autour-de-la-videosurveillance-1153754.php?XPXgLSXFh8XFsZrk.99

Carrefour: un responsable de la sécurité pris en flagrant délit de vol

Le responsable de sécurité d’un magasin Carrefour, situé dans le Nord à Hazebrouck, a été surpris ce vendredi en train de voler un chariot bien rempli, rapporte La Voix du Nord. Placé en garde à vue, celui qui se rendait depuis des années au commissariat de la ville pour porter plainte pour vol au nom de l’hypermarché, a été prié de s’expliquer. 

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Le plan de vidéosurveillance de Paris jugé insuffisant

Les Républicains estiment que le plan de déploiement de nouvelles caméras dans Paris n’est pas suffisant.

Alors qu’ils viennent tout juste de recevoir un courrier de la maire de Paris sur le déploiement de 160 nouvelles caméras de vidéosurveillance, plusieurs élus de droite ont tiré la sonnette d’alarme. « Ce plan n’est pas à la hauteur. Il ne prend pas en compte le risque attentat beaucoup plus élevé depuis le début de l’année », s’étrangle Brigitte Kuster, la maire (LR) du XVIIe. « J’avais demandé une trentaine de caméras pour surveiller les nombreux sites sensibles du XVIIe comme les lieux de culte ou des lieux médiatiques et d’après la carte que j’ai reçue, il ne va y avoir qu’une dizaine de caméras. » « Le plan est en cours d’élaboration, il n’est pas arrêté » a répondu Anne Hidalgo, ce lundi en marge du Conseil de Paris.

Source : http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75005/le-plan-de-videosurveillance-de-paris-juge-insuffisant-29-06-2015-4904139.php

Panazol dit « oui » à la vidéo-surveillance

Le conseil municipal panazolais s’est réuni, en cette fin de semestre, avec l’intention de débattre et voter cinq thèmes : finances, affaires culturelles, prévention-sécurité, environnement-voirie et ressources humaines.

Côté, finances, il s’agissait pour les élus d’adopter la répartition du Fonds national de péréquation des ressources intercommunales (FPIC). Le maire, Jean-Paul Duret, a présenté toutes les modalités d’attribution, l’assemblée l’a votée. L’augmentation faible et régulière des tarifs des services municipaux a ensuite été étudiée, avec minutie par certains… elle a été rapidement adoptée.

Le conseil a délibéré sur le rapport relatif à la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale (DSUCS) de 2014. Quant à la coopération décentralisée avec Diofior, les élus ont su adopter le programme préétabli tant sur le budget que les accords établis avec le maire de cette commune du Sénégal : Youssou Diom ( lire ci-dessous).

Le conseil municipal panazolais a été amené à valider la démarche de renouvellement du label et à approuver les termes du projet d’établissement du conservatoire de musique et de danse. Après avoir présenté les grandes lignes du projet pédagogique 2015-2021, le président de l’assemblée a signalé la nécessité d’effectuer un bilan annuel avant de faire voter l’approbation de l’inscription au renouvellement de ce label.

Les caméras en complémentLa sécurité a été un point important de ce conseil, avec la mise en place de vidéo surveillance. Le maire, a bien rappelé qu’il s’agissait là de s’équiper d’un outil complémentaire aux actions ou procédures existantes, et non une substitution. Il n’est pas question non plus d’attribuer un personnel spécifique à la surveillance permanente des écrans vidéo.

Les 15 secteurs ou sites concernés ont été présentés, avec un coût total de 206.600 , environ 40 % financés par l’Etat et le reste par la commune. Un planning de réalisation en quatre tranches est présenté. Le maire a bien rappelé qu’il s’agissait là d’un outil de prévention afin de limiter les atteintes aux biens et aux personnes en complémentarité des services de police municipale et nationale présentes sur la ville.

Après avoir approuvé la délibération, le conseil va solliciter auprès du préfet une demande de subvention d’équipement.

Dans l’objectif de maintenir le patrimoine faunistique et floristique, l’acquisition de terrain et classement et autre classement de parcelles ont fait l’objet d’études et été adoptés. Le dernier point de délibération du conseil s’est centré sur les ressources humaines. Ainsi, le groupe de travail rassemblé là a pu statuer sur différents changements intervenus dans les équipes du personnel communal.
Source : http://www.lepopulaire.fr/limousin/actualite/departement/haute-vienne/haute-vienne-local/2015/06/29/lidee-adoptee-de-la-video-surveillance_11501020.html

Des caméras de vidéo surveillance seront installées en fin d’année à Beuzeville

La municipalité de Beuzeville va mettre en place des caméras de vidéo surveillance pour diminuer les actes de petite délinquance (vols, dégradations…) sur la commune.

Une dizaine de caméras de vidéo surveillance vont être installées en fin d’année sur la commune de Beuzeville. L’objectif : « dissuader la petite délinquance », résume Jean-Yves Carpentier, adjoint au maire en charge du dossier. Ces dernières années, quelques commerces ont été victimes de cambriolages. Des dégradations ont également été constatées sur des bâtiments publics : « La municipalité n’accepte pas de perdre l’argent du contribuable pour réparer ce genre de dégradations », prévient l’élu.

Place principale et stade

Trois caméras devraient être placées sur la place de la République. « Deux autres seront positionnées au stade car des jeunes se sont déjà amusés à casser les tribunes », explique Jean-Yves Carpentier. Les autres caméras pourraient être installées sur le parking des quatre saisons, près de la médiathèque, devant l’église et le collège : « On prévoit également des caméras capables de lire les plaques d’immatriculation rue Louis Gillain et route d’Épaignes, afin de repérer certains véhicules entrant sur la commune. »

120 000 euros

Un local sera dédié à la vidéo surveillance pour permettre le visionnage des enregistrements. « Personne ne sera derrière les écrans. On ne veut pas faire de flicage ! Si on nous signale un fait, la gendarmerie et le maire pourront visionner les enregistrements vidéo. » Jean-Yves Carpentier ajoute que les caméras ne permettront pas de distinguer l’intérieur des habitations et des commerces.

Lors du prochain conseil municipal, mardi 30 juin, les élus devront choisir le cabinet d’étude qui conduira le projet. Le budget engagé s’élève à environ 120 000 euros : « Nous pourrions bénéficier de 40 000 euros de subvention de l’État », espère Jean-Yves Carpentier.

Source : http://www.leveildepontaudemer.fr/2015/06/17/des-cameras-de-video-surveillance-seront-installees-en-fin-dannee/